top of page
Capture d’écran 2022-01-14 à 17.09.47.png

LE MISANTHROPE

d'après Molière

"de trop de souci je me sens l'âme émue " 

Le Misanthrope est une oeuvre que Molière a longuement mûrie, les spécialistes s’accordent à dire qu’elle est quasi autobiographique. En 1664, à sa sortie, cette dernière comédie en vers qu’est Le Misanthrope est aussitôt portée aux nues par la critique, ils y voient  «un chef-d’oeuvre inimitable». 

Si cette comédie reste singulière dans l’oeuvre de Molière c’est qu’elle dresse le portrait d’une société tiraillée entre les convenances, la bienséance des valeurs de la cour et les convictions profondes que chacun possède. Contrairement à la plupart de ces autres pièces, il n’est pas ici question d’affrontements de classes. Il n’y a ni bourgeois en quête d’ascension sociale, ni valets revendiquant la liberté de parler. Ici c’est à travers un habile jeu social que l’on devine toutes les complexités intimes qui peuvent nous habiter.  Le public assiste aux querelles intestines d’un microcosme social, extrêmement fermé sur lui-même. Non seulement Molière raille la noblesse, mais il la représente déchirée et souffrant, grâce au personnage d’Alceste notamment, mais pas seulement. 

Le Misanthrope est en effet un homme blessé parce qu’il n’a pas pu s’adapter à la société dont il fait partie intégrante. C’est dans un état de souffrance exacerbée qu’il rentre sur la scène et s’insurge contre ses contemporains. Ses emportements sont le fruit à la fois de son amour-propre trop développé et de son inadaptation à une société qui a changé trop brutalement. C’est précisément cette douleur exprimée sur scène qui déplace les frontières du comique vers une gravité dramatique. 

Les situations que les acteurs doivent jouer sont claires et précises, les enjeux de chaque scène sont déterminés. La mise en scène se construit avec les impulsions et les intuitions des acteurs qui sont également libres de faire des commentaires en dehors du texte. La metteure en scène, Marie Harel, laisse aux acteurs une liberté d’être, avec toute la singularité et la fantaisie que chacun possède.

 

C’est un processus de travail atypique, basé sur la technicité des acteurs mais aussi leur plaisir à jouer la pièce.  

 

«Nous souhaitons que la scène soit un espace d’expérimentation, de laboratoire où l’on questionne les capacités du théâtre, on cherche ses contours. De sorte que les acteurs soient sincères, qu’ils explorent l’instant présent, en connexion avec leur texte, leurs partenaires et le public.» Marie Harel

ÉQUIPE 

 

Mise en scène et costumes - Marie Harel 

Assistante à la mise en scène - Clémence Mougin 

 

Administratrice - Betty Lay pour L-Management

Distribution

Alceste - Antoine Régent 

 

Célimène - Catherine Richon

 

Philinte/Éliante - Sofy Jordan 

 

Oronte - Benjamin Balthazar Lebigre

 

Arsinoé - Sofy Jordan 

 

Les Marquis - Sofy Jordan et Benjamin Balthazar Lebigre

 

PARTENAIRES

 

DRAC Paca, Barouf Théâtre, Ville de Trets, Centre Socio-Culturel J-P Coste,

Palmyre&Co, La Ferme de Noé, Ô-les-Mats, Labo Novo

bottom of page